Regain d’attrait pour la campagne
La période de confinement, difficilement vécue par nombre d’entreprises, mais aussi par beaucoup de personnes, a un effet inattendu sur les envies des cadres. Interrogés par Cadremploi, ils sont en effet nombreux à avoir profité de l’enfermement pour réfléchir à leur vie, aux transports, et à
l’équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle. Et la conclusion est assez claire : 68%* d’entre eux assurent qu’ils seraient prêts à s’installer à la campagne.
La raison première de cet intérêt est le télétravail. Beaucoup d’employés, et d’employeurs, se sont rendu compte que télétravailler était tout à fait possible, et ne nuisait pas à la productivité. Ils ont pu tester de nouveaux process et de nouveaux outils, permettant de manager les équipes à distance. Mais avant tout, les salariés se sont rendu compte qu’ils gagnaient en qualité de vie. Ainsi, nombre de cadres seraient disposés à télétravailler quelques jours dans la semaine, ce qui leur donnerait la possibilité de s’éloigner de la ville, pour trouver un logement plus grand, et surtout retrouver une vie plus calme, et moins polluée. Car s’ils leur qualité de vie se trouve améliorée, les citadins ont aussi pris conscience des limites d’un logement en centre-ville : le manque d’extérieur.
L’enquête va plus, et défini un classement des villes ou ces cadres souhaiteraient s’installer pour se mettre au vert, croisant plusieurs critères : le prix d’achat au m², le taux de chômage, l’indice climat,
la pollution, la couverture numérique ou encore les temps de trajet vers Paris. C’est Angoulême qui arrive en tête, suivi par Poitiers, puis par Quimper.
*selon une étude réalisée par Cadremploi, Figaro Immo et PriceHubble, sur 1130 cadres après le confinement