Évolution de l’interim

Après une forte baisse dans le secteur du travail temporaire durant le confinement, jusqu’à -47% en mai, les chiffres semblent montrer une tendance plus positive ces dernières semaines. Le recul en juillet n’était plus qu’à -26%* par rapport à l’année passée. Bien que toujours en baisse, les chiffres restent encourageants.

Arrêt des activités, chômage partiel, activité ralentie, le confinement a provoqué de nombreux chamboulement dans le secteur de l’emploi. Et les contrats en interim furent les premiers touchés, faisant office de variable d’ajustement.

Après la destruction d’un demi-million d’emploi dans le secteur privé, dont 40% dans l’interim, au premier trimestre, cette baisse qui reste toujours importante, tend toute de même à ralentir. Ce sont 225 000 postes équivalant temps plein supprimés en juillet. « Ces tendances confirment le scénario d’une amélioration lente et progressive toujours entravée par la situation sanitaire complexe », souligne Prism’emploi dans un communiqué. Les secteurs de l’industrie et du service, comprenant l’hôtellerie, sont ainsi les plus touchés, avec, respectivement, une diminution de 31.1% et 30.8%. Le domaine du transport s’en sort mieux, avec une baisse de 11.2%.

Le point positif cette année concerne le contrat à durée indéterminé intérimaire (CDII). Créé en 2014, le CDII poursuit sa progression, avec 93500 signatures en 2020.

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* Baromètre Prism’emploi, publié mercredi 2 septembre