L’offre abonde sur le marché de l’intérim
Au niveau national, les offres foisonnent plus que la demande ! Le secteur du travail temporaire peine à recruter cet automne, à cause du contexte exceptionnel engendré par la crise sanitaire. Mais si les employeurs semblent remonter la pente, les candidats ne sont que peu nombreux.
Le Covid a provoqué énormément de remises en questions professionnelles. En prenant du recul, suite à une pause forcée parfois, certains travailleurs se sont rendus compte qu’ils souhaitaient se réorienter. Ces changements radicaux ont créé une certaine tension sur le marché de l’emploi.
Ce qui n’est pas non plus une fatalité. Le rôle des entreprises de travail temporaire est aussi de convenir, avec les entreprises utilisatrices, de périodes de formation. Aussi, les expériences en tant que telles sont déjà une manière de se former. C’est pourquoi, à n’en pas douter, les postes vacants trouveront certainement des preneurs qui ont eu le raisonnement inverse de ceux qui sont partis !
Un marché déséquilibré…mais attrayant !
Si les ETT connaissent un déséquilibre entre l’offre et la demande, c’est en partie car le public n’est pas au forcément conscient de toutes les possibilités qu’elles peuvent offrir ! En effet aujourd’hui, des entreprises de tous les secteurs d’activité s’intéressent à ce mode de recrutement qui leur permet de gagner un temps considérable. Il appartient alors aux agences d’essayer de toucher un maximum de profils et de se détacher des préjugés selon lesquels elles ne s’adressent qu’aux travailleurs du BTP, par exemple.
Rappelons également que l’intérim permet des primes intéressantes (de fin de contrat et de compensation de congés payés) à ceux qui ont besoin d’un apport financier immédiat. Et que surtout, lorsqu’une entreprise utilisatrice apprécie le travail d’un intérimaire, c’est un tremplin envisageable vers des postes plus longs !